Ezatullah Wahedi

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Dans son pays d’origine, l’Afghanistan, Ezatullah Wahedi a obtenu un Bachelor en économie d’entreprise. Il a ensuite soutenu différentes organisations non gouvernementales (ONG) internationales dans la mise en place de programmes de formation et d’emploi pour les femmes et les jeunes. La province du Wardak, où il vivait avec sa famille, était régulièrement le théâtre de combats entre les forces gouvernementales afghanes et les rebelles talibans. En outre, des jeunes de son village natal étaient régulièrement enrôlés de force par les talibans. Afin d’éviter cela, Ezatullah Wahedi a mobilisé la population pour qu’elle ne soutienne pas les talibans et n’abrite pas leurs combattants.

Il s’est ainsi retrouvé de plus en plus dans leur ligne de mire. La menace qui pesait sur lui a fini par devenir si grande qu’il a dû quitter son pays. Après un dangereux périple à travers onze pays, il est finalement arrivé en Suisse en 2015 et y a déposé une demande d’asile. « Il a fallu deux ans et demi pour que je sois officiellement reconnu comme réfugié et que je puisse faire venir ma femme et mes enfants en Suisse. Durant cette période, j’ai été soutenu par le Bureau de consultation juridique pour requérant·e·s d’asile de la région bâloise. Ce soutien a été très précieux pour moi », raconte Ezatullah Wahedi.  

À son arrivée en Suisse, il a d’abord travaillé en cuisine dans un restaurant. Il a trouvé cet emploi seul, car il voulait devenir indépendant de l’aide sociale et subvenir en peu de temps à ses besoins. « Je savais aussi que je devais apprendre la langue le plus rapidement possible si je voulais m’établir en Suisse », explique-t-il. Après à peine une année de cours d’allemand, il avait déjà atteint le niveau B2 et pouvait travailler comme interprète pour le service Linguadukt de l’EPER. Il a également suivi le programme de formation MEL pour devenir interprète communautaire. 

Il travaille maintenant depuis trois ans dans le domaine de l’encadrement et depuis un an au Zentrum für Sozialpädagogik und Psychotherapie (Centre de pédagogie sociale et de psychothérapie, ZSP) de Bâle, où il aide des requérant·e·s d’asile mineurs traumatisés à s’intégrer socialement. « Alors qu’en tant qu’interprète, je devais rester neutre, mon travail actuel me permet de défendre les autres. Cela me plaît beaucoup », affirme-t-il.  

Entre-temps, Ezatullah Wahedi a également suivi une formation continue pour devenir spécialiste de la migration. Il connaît donc très bien le système d’asile suisse et peut apporter aux jeunes requérant·e·s d’asile l’expérience de son propre parcours migratoire.  

« Je veux sans cesse apprendre de nouvelles choses », confie Ezatullah Wahedi. Aussi, il prévoit déjà une nouvelle étape dans sa vie professionnelle : se former pour devenir éducateur social.

Ezatullah Wahedi a été client du Bureau de consultation juridique de l’EPER pour les requérant·e·s d’asile à Bâle et accompagne aujourd’hui de requérant·e·s d’asile mineurs traumatisés
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«Il n’est pas nécessaire de connaître toutes les cultures, mais il faut comprendre les gens. »

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Ezatullah Wahedi

Nous croyons en Ezatullah Wahedi parce qu’il aide des requérant·e·s d’asile mineurs à s’intégrer socialement. 

Dans son pays d’origine, l’Afghanistan, Ezatullah Wahedi a obtenu un Bachelor en économie d’entreprise. Il a ensuite soutenu différentes organisations non gouvernementales (ONG) internationales dans la mise en place de programmes de formation et d’emploi pour les femmes et les jeunes. La province du Wardak, où il vivait avec sa famille, était régulièrement le théâtre de combats entre les forces gouvernementales afghanes et les rebelles talibans. En outre, des jeunes de son village natal étaient régulièrement enrôlés de force par les talibans. Afin d’éviter cela, Ezatullah Wahedi a mobilisé la population pour qu’elle ne soutienne pas les talibans et n’abrite pas leurs combattants.  

Il s’est ainsi retrouvé de plus en plus dans leur ligne de mire. La menace qui pesait sur lui a fini par devenir si grande qu’il a dû quitter son pays. Après un dangereux périple à travers onze pays, il est finalement arrivé en Suisse en 2015 et y a déposé une demande d’asile. « Il a fallu deux ans et demi pour que je sois officiellement reconnu comme réfugié et que je puisse faire venir ma femme et mes enfants en Suisse. Durant cette période, j’ai été soutenu par le Bureau de consultation juridique pour requérant·e·s d’asile de la région bâloise. Ce soutien a été très précieux pour moi », raconte Ezatullah Wahedi.  

À son arrivée en Suisse, il a d’abord travaillé en cuisine dans un restaurant. Il a trouvé cet emploi seul, car il voulait devenir indépendant de l’aide sociale et subvenir en peu de temps à ses besoins. « Je savais aussi que je devais apprendre la langue le plus rapidement possible si je voulais m’établir en Suisse », explique-t-il. Après à peine une année de cours d’allemand, il avait déjà atteint le niveau B2 et pouvait travailler comme interprète pour le service Linguadukt de l’EPER. Il a également suivi le programme de formation MEL pour devenir interprète communautaire. 

« Il n’est pas nécessaire de connaître toutes les cultures, mais il faut comprendre les gens. »

Il travaille maintenant depuis trois ans dans le domaine de l’encadrement et depuis un an au Zentrum für Sozialpädagogik und Psychotherapie (Centre de pédagogie sociale et de psychothérapie, ZSP) de Bâle, où il aide des requérant·e·s d’asile mineurs traumatisés à s’intégrer socialement. « Alors qu’en tant qu’interprète, je devais rester neutre, mon travail actuel me permet de défendre les autres. Cela me plaît beaucoup », affirme-t-il.  

Entre-temps, Ezatullah Wahedi a également suivi une formation continue pour devenir spécialiste de la migration. Il connaît donc très bien le système d’asile suisse et peut apporter aux jeunes requérant·e·s d’asile l’expérience de son propre parcours migratoire.  

« Je veux sans cesse apprendre de nouvelles choses », confie Ezatullah Wahedi. Aussi, il prévoit déjà une nouvelle étape dans sa vie professionnelle : se former pour devenir éducateur social. 

Ezatullah Wahedi a été client du Bureau de consultation juridique de l’EPER pour les requérant·e·s d’asile à Bâle et accompagne aujourd’hui de requérant·e·s d’asile mineurs traumatisés