Maria Reichel-Nitti
Avant de rencontrer son mari, originaire de Bâle, « pendant ses vacances », comme elle le raconte en riant, et de venir s’installer en Suisse, Maria Reichel-Nitti avait obtenu un bachelor en linguistique et en allemand dans son pays d’origine, la Grèce. Elle a ensuite enseigné l’allemand comme langue étrangère pendant de nombreuses années, ici, en Suisse. Quand l’EPER a créé le programme Âge et Migration à Bâle, Maria Reichel-Nitti faisait partie des premiers participant·e·s. Aujourd’hui encore, elle assiste régulièrement aux rencontres et participe activement à la conception du programme.
Dans le cadre du programme, Maria Reichel-Nitti a rencontré des participant·e·s hispanophones qui souhaitaient améliorer leur niveau d’allemand. Son ancien métier est alors devenu un loisir. Comme Maria Reichel-Nitti aimait toujours beaucoup les langues étrangères, elle avait commencé un bachelor en espagnol. Il s’agit donc d’une situation gagnant-gagnant. Lors de leurs rencontres hebdomadaires, les migrant·e·s approfondissent d’abord leurs connaissances en allemand avec le soutien de Maria Reichel-Nitti. Puis, ils changent de langue et passent à l’espagnol, pour que Maria Reichel-Nitti puisse à son tour améliorer son niveau d’espagnol.
Toutefois, les rencontres, préparées soigneusement par Maria Reichel-Nitti, n’ont pas pour seul objectif l’amélioration des connaissances linguistiques. Parfois, ils se rendent aussi ensemble à des événements culturels, par exemple. En outre, Maria Reichel-Nitti transmet aux participant·e·s de nombreuses informations utiles sur la culture ou le système suisse. Elle se souvient qu’à l’époque, elle avait aussi eu beaucoup de mal à trouver ses repères en Suisse : « Quand on ne parle pas bien la langue et qu’on ne connaît pas les conditions locales, cela peut facilement conduire à des malentendus. » Depuis peu, elle aide donc aussi des migrant·e·s à se préparer au test de naturalisation.
Au sein du groupe Âge et Migration, qui se retrouve chaque semaine autour d’une grande table dans un restaurant bâlois pour un cours de langue, l’ambiance est chaleureuse et détendue. Maria Reichel-Nitti elle-même est une personne très ouverte. « Je m’intéresse aux autres et à leur culture, explique-t-elle. Je trouve que chaque culture, chaque communauté, a quelque chose à offrir. Aborder les autres sans préjugés est important pour moi. »
Parfois, elle doit faire montre de persuasion pour convaincre des participant·e·s de s’ouvrir la culture suisse. Mais la plupart du temps, elle y parvient sans problème, dit-elle en souriant. Elle s’appuie sur sa propre expérience, lorsqu’elle s’est retrouvée livrée à elle-même à son arrivée en Suisse et qu’elle peinait à comprendre le suisse allemand. « J’aime beaucoup aider les gens à s’intégrer en Suisse, affirme-t-elle. Voir mon engagement porter ses fruits est extrêmement motivant. »
Maria Reichel-Nitti donne des cours d’allemand à des migrant·e·s hispanophones et est impliquée dans le programme Âge et Migration de l’EPER .
« Je trouve que chaque culture, chaque communauté, a quelque chose à offrir. Aborder les autres sans préjugés est important pour moi. »
Maria Reichel-Nitti
Nous croyons en Maria Reichel-Nitti parce qu’elle aide des personnes migrantes à participer à la vie sociale.
Avant de rencontrer son mari, originaire de Bâle, « pendant ses vacances », comme elle le raconte en riant, et de venir s’installer en Suisse, Maria Reichel-Nitti avait obtenu un bachelor en linguistique et en allemand dans son pays d’origine, la Grèce. Elle a ensuite enseigné l’allemand comme langue étrangère pendant de nombreuses années, ici, en Suisse. Quand l’EPER a créé le programme Âge et Migration à Bâle, Maria Reichel-Nitti faisait partie des premiers participant·e·s. Aujourd’hui encore, elle assiste régulièrement aux rencontres et participe activement à la conception du programme.
Dans le cadre du programme, Maria Reichel-Nitti a rencontré des participant·e·s hispanophones qui souhaitaient améliorer leur niveau d’allemand. Son ancien métier est alors devenu un loisir. Comme Maria Reichel-Nitti aimait toujours beaucoup les langues étrangères, elle avait commencé un bachelor en espagnol. Il s’agit donc d’une situation gagnant-gagnant. Lors de leurs rencontres hebdomadaires, les migrant·e·s approfondissent d’abord leurs connaissances en allemand avec le soutien de Maria Reichel-Nitti. Puis, ils changent de langue et passent à l’espagnol, pour que Maria Reichel-Nitti puisse à son tour améliorer son niveau d’espagnol.
« Je trouve que chaque culture, chaque communauté, a quelque chose à offrir. Aborder les autres sans préjugés est important pour moi. »
Toutefois, les rencontres, préparées soigneusement par Maria Reichel-Nitti, n’ont pas pour seul objectif l’amélioration des connaissances linguistiques. Parfois, ils se rendent aussi ensemble à des événements culturels, par exemple. En outre, Maria Reichel-Nitti transmet aux participant·e·s de nombreuses informations utiles sur la culture ou le système suisse. Elle se souvient qu’à l’époque, elle avait aussi eu beaucoup de mal à trouver ses repères en Suisse : « Quand on ne parle pas bien la langue et qu’on ne connaît pas les conditions locales, cela peut facilement conduire à des malentendus. » Depuis peu, elle aide donc aussi des migrant·e·s à se préparer au test de naturalisation.
Au sein du groupe Âge et Migration, qui se retrouve chaque semaine autour d’une grande table dans un restaurant bâlois pour un cours de langue, l’ambiance est chaleureuse et détendue. Maria Reichel-Nitti elle-même est une personne très ouverte. « Je m’intéresse aux autres et à leur culture, explique-t-elle. Je trouve que chaque culture, chaque communauté, a quelque chose à offrir. Aborder les autres sans préjugés est important pour moi. »
Parfois, elle doit faire montre de persuasion pour convaincre des participant·e·s de s’ouvrir la culture suisse. Mais la plupart du temps, elle y parvient sans problème, dit-elle en souriant. Elle s’appuie sur sa propre expérience, lorsqu’elle s’est retrouvée livrée à elle-même à son arrivée en Suisse et qu’elle peinait à comprendre le suisse allemand. « J’aime beaucoup aider les gens à s’intégrer en Suisse, affirme-t-elle. Voir mon engagement porter ses fruits est extrêmement motivant. »
Maria Reichel-Nitti donne des cours d’allemand à des migrant·e·s hispanophones et est impliquée dans le programme Âge et Migration de l’EPER .
