Olena Horshkova
Six petits sandwichs et une bouteille d’eau : voilà tout ce qu’Olena Horshkova avait lorsqu’elle a fui en direction de la frontière polonaise avec ses trois enfants et ses deux chats en 2022. Elle-même n’a rien mangé ni bu pendant les quatre jours qu’a duré leur périple. « Je n’avais ni faim ni soif », raconte-t-elle. À son arrivée en Pologne, complètement déshydratée et souffrant d’atroces maux de tête, elle s’est rendue à l’hôpital. La médecin lui aurait dit plus tard : « Si tu avais attendu jusqu’au matin, tu n’aurais pas survécu. »
En tant qu’entrepreneuse, Olena Horshkova possédait autrefois trois magasins de chaussures et de vêtements à Donetsk. En 2014, elle est allée se réfugier à Oboukhiv, près de Kiev. Lorsque la guerre s’est intensifiée en 2022, elle a quitté l’Ukraine pour arriver finalement en Suisse. Grâce à une plateforme en ligne, elle a trouvé une famille d’accueil à Bâle qui les a aidés, ses enfants et elle, à s’intégrer en Suisse. Elle y a vécu trois mois avant de trouver un appartement. « Nous sommes infiniment reconnaissants envers cette famille. Ma fille Daria s’est liée d’amitié avec les deux filles et leur rend encore visite tous les dimanches », raconte Olena Horshkova.
Dès son arrivée, elle s’est inscrite à des cours d’allemand. Avec un niveau B1, elle a suivi le CAS « Théologie et migration » proposé par l’université de Bâle. Comme elle aime travailler avec les gens, elle est devenue bénévole pour l’EPER et a travaillé à la soupe populaire Soup&Chill. « J’aime pouvoir offrir un sourire aux gens », confie-t-elle. Dans le cadre du Youth Support Program, elle accompagne des jeunes Ukrainien·ne·s dans leur orientation professionnelle.
Actuellement, Olena Horshkova effectue un stage à l’EPER. Elle est active dans différents projets, prend des photos et participe à l’organisation des événements. Avec l’équipe d’InsertionPro, elle aide des réfugié·e·s ukrainiens à s’insérer sur le marché du travail. « Je suis heureuse tous les jours, car je travaille avec des personnes différentes », raconte-t-elle. En 2025, elle souhaite suivre une formation pour devenir spécialiste en médiation interculturelle, et en 2026, une formation pour devenir accompagnatrice sociale ou spécialiste de la migration. Elle aimerait apprendre d’autres langues pour pouvoir parler avec encore plus de personnes. « Apprendre le français me fait un peu peur. Mais je suis quelqu’un de courageux. »
Olena Horshkova est créative : elle peint et s’engage bénévolement comme photographe. Elle est très fière de ses enfants, qui se sont bien intégrés en Suisse. Elle est aussi fière d’elle : « Avant 2022, j’avais peur de commencer une nouvelle vie dans un autre pays. Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir eu le courage de le faire. »
Olena Horshkova est stagiaire à l’EPER. Elle travaille, entre autres, pour le projet InsertionPro, lequel aide les Ukrainien·ne·s réfugiés dans le canton de Bâle-Campagne à s’insérer sur le marché du travail.
« Je suis moi-même réfugiée et je comprends bien les Ukrainien·ne·s en Suisse parce que j’ai le même vécu qu’eux. J’ai été aidée par tant de personnes adorables. Je veux donner quelque chose en retour. »
Olena Horshkova
Nous croyons en Olena Horshkova parce qu’elle s’est construit une nouvelle vie en Suisse et aide d’autres personnes à trouver leur voie.
Six petits sandwichs et une bouteille d’eau : voilà tout ce qu’Olena Horshkova avait lorsqu’elle a fui en direction de la frontière polonaise avec ses trois enfants et ses deux chats en 2022. Elle-même n’a rien mangé ni bu pendant les quatre jours qu’a duré leur périple. « Je n’avais ni faim ni soif », raconte-t-elle. À son arrivée en Pologne, complètement déshydratée et souffrant d’atroces maux de tête, elle s’est rendue à l’hôpital. La médecin lui aurait dit plus tard : « Si tu avais attendu jusqu’au matin, tu n’aurais pas survécu. »
En tant qu’entrepreneuse, Olena Horshkova possédait autrefois trois magasins de chaussures et de vêtements à Donetsk. En 2014, elle est allée se réfugier à Oboukhiv, près de Kiev. Lorsque la guerre s’est intensifiée en 2022, elle a quitté l’Ukraine pour arriver finalement en Suisse. Grâce à une plateforme en ligne, elle a trouvé une famille d’accueil à Bâle qui les a aidés, ses enfants et elle, à s’intégrer en Suisse. Elle y a vécu trois mois avant de trouver un appartement. « Nous sommes infiniment reconnaissants envers cette famille. Ma fille Daria s’est liée d’amitié avec les deux filles et leur rend encore visite tous les dimanches », raconte Olena Horshkova.
Dès son arrivée, elle s’est inscrite à des cours d’allemand. Avec un niveau B1, elle a suivi le CAS « Théologie et migration » proposé par l’université de Bâle. Comme elle aime travailler avec les gens, elle est devenue bénévole pour l’EPER et a travaillé à la soupe populaire Soup&Chill. « J’aime pouvoir offrir un sourire aux gens », confie-t-elle. Dans le cadre du Youth Support Program, elle accompagne des jeunes Ukrainien·ne·s dans leur orientation professionnelle.
« Je suis moi-même réfugiée et je comprends bien les Ukrainien·ne·s en Suisse parce que j’ai le même vécu qu’eux. J’ai été aidée par tant de personnes adorables. Je veux donner quelque chose en retour. »
Actuellement, Olena Horshkova effectue un stage à l’EPER. Elle est active dans différents projets, prend des photos et participe à l’organisation des événements. Avec l’équipe d’InsertionPro, elle aide des réfugié·e·s ukrainiens à s’insérer sur le marché du travail. « Je suis heureuse tous les jours, car je travaille avec des personnes différentes », raconte-t-elle. En 2025, elle souhaite suivre une formation pour devenir spécialiste en médiation interculturelle, et en 2026, une formation pour devenir accompagnatrice sociale ou spécialiste de la migration. Elle aimerait apprendre d’autres langues pour pouvoir parler avec encore plus de personnes. « Apprendre le français me fait un peu peur. Mais je suis quelqu’un de courageux. »
Olena Horshkova est créative : elle peint et s’engage bénévolement comme photographe. Elle est très fière de ses enfants, qui se sont bien intégrés en Suisse. Elle est aussi fière d’elle : « Avant 2022, j’avais peur de commencer une nouvelle vie dans un autre pays. Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir eu le courage de le faire. »
Olena Horshkova est stagiaire à l’EPER. Elle travaille, entre autres, pour le projet InsertionPro, lequel aide les Ukrainien·ne·s réfugiés dans le canton de Bâle-Campagne à s’insérer sur le marché du travail.
